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Retrouver l’art de la rêverie

par | Juin 21, 2017

Retrouver l’art de la rêverie

Retrouver l’art de la rêverie

L’été ! Période de l’année propice au repos, aux plaisirs simples, à la vie à l’extérieur. Cette saison nous rappelle l’importance de s’arrêter, de regarder sans rien d’autre que laisser aller les soucis du moment et les tensions accumulées. Reprendre son souffle! Retrouver l’art de la rêverie.

Que ce soit dans votre jardin, ou au bord d’une rivière, ou encore sous un arbre, chaque occasion est propice pour renouer avec soi. Le défi est de résister à l’impulsion de devoir absolument faire quelque chose. 

Ces moments de repos invitent à la rêverie. La rêverie est l’art aujourd’hui oublié de broder l’existence au gré de l’imagination libérée de ses servitudes, c’est le secret des âmes heureuses. 

Le repos est une vocation, c’est-à-dire une aptitude particulière à cultiver afin de vivre selon son rythme naturel. L’être, vous le savez après avoir éprouvé le malaise dans votre corps et votre esprit du temps trop lent, ou trop rapide, a son propre cycle qui se doit d’être respecté.

 

La fluidité, un mouvement naturel

L’art de l’arrêt est aussi celui de la continuité. Je m’explique : le quotidien selon mes observations et les commentaires que j’entends est composé de nombreuses activités qui se succèdent souvent avec une séquence rapide, mais sans nécessairement être en relation les unes avec les autres et surtout avec sa propre nature. Les expressions « tout va vite » et « je suis à bout de souffle » sont le signe que l’on a de la difficulté à suivre et que l’on est à la traîne des activités que l’on génère. 

L’art de l’arrêt permet de faire l’expérience du tempo qui nous est personnel. La continuité est fluide, elle est le fait de vivre en harmonie avec soi et en accord avec son environnement. C’est un état d’équilibre qui demande d’être vigilant afin d’harmoniser les périodes d’action et de repos.  

Instaurer des parenthèses entre les occupations diverses qui prennent en otage le quotidien aide à renouer avec son élan vital. Alléger ses tâches est loin d’être une perte de temps, car ce temps protégé qui s’apparente au refuge prépare une action plus dirigée et dynamique qui éloigne l’éparpillement et l’épuisement. Cet art de la simplicité est une caractéristique de la bienveillance et il s’accompagne d’un savoir-vivre en harmonie entre la nature et soi-même. 

Voici deux suggestions de rêverie

Méditer avec la rivière

Installez-vous confortablement auprès d’un cours d’eau, écoutez les sons environnants, observez le courant d’eau et profitez du moment. Laissez aller vos pensées, vos soucis, chagrins et autres préoccupations, pour faire qu’un ou faire qu’une avec la rivière. Laissez-vous aller à la rêverie sans rien vous exiger comme autre tâche qu’être là, dans votre moment privé. Soyez comme la rivière qui coule, l’eau est fluide, elle contourne les obstacles et poursuit sa route. 

Note : vous pouvez remplacer la rivière par une fleur de votre jardin, ou un arbre qui ont les mêmes forces d’élan vital…

Voyage

Laisser son regard errer au fil des nuages, s’amuser avec leurs apparences, observer leur fluidité, leur changement de forme au gré des vents. Devenir nuée le temps d’un voyage imaginaire, visiter des lieux nouveaux assis sur un mouton, voler tel un oiseau en harmonie avec les courants aériens… Rêveries !

Que ce temps vous soit heureux !

Lionel Sansoucy

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1 Commentaire

  1. Les deux suggestions de rêverie… Que cela est donc vrai !

    Il est absolument bon de se permettre d’arrêter. Heureusement, ma conjointe et moi l’avons appris depuis fort longtemps. S’arrêter pour ne faire qu’un avec la nature. Trop souvent dans cette vie volontairement effrénée, oublie-t-on notre propre nature, que nous-mêmes venons de la nature.

    Beau rappel de votre part, M. Sansoucy.

    Réponse

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