Passer du confinement à la résurrection
Entre le confinement, la distanciation sociale et la résurrection, existe-t-il un lien ? Et si oui, lequel ?
Sans trop forcer la formule, ce lien entre l’inquiétude et l’espoir ne serait-il pas celui du silence et de l’amour ?
J’ai tenté par cette réflexion de sortir des sentiers battus et des images habituelles de la résurrection pour explorer, avec vous, le sens de ce grand mystère en cette période trouble.
Le paradoxe n’est pas anodin avec ce contexte de distanciation alors qu’habituellement l’acte d’écrire demande une certaine distance avec son sujet de réflexion.
La première partie de ce texte s’attarde à notre condition collective de confinement, pour ensuite réfléchir au sens possible de la résurrection en ce temps trouble.
L’épreuve, une fatalité ou une opportunité ?
Il est remarquable que depuis le début des mesures de protection du Covid-19, le bruit et l’agitation frénétique des villes aient considérablement diminué. L’air s’est assaini, on respire mieux. La nature reprend rapidement ces espaces perdus aux mains humaines.
Les nouvelles font état de millions d’êtres humains aux prises avec leur survie alimentaire, les files d’attente s’allongent de jour en jour avec la menace réelle de pénurie.
D’un autre côté, ce temps de répit forcé et non préparé est apprécié. Le silence, étranger à plusieurs, se fait maintenant le compagnon de nos cellules domiciliaires. Ce temps et ce nouvel espace contigu restent à explorer. Passer de l’extérieur vers l’intérieur s’avère une tâche difficile. La consommation boulimique des produits Netflix est devenue indigeste après la deuxième semaine. Les occasions d’évasion plus rares, la réflexion ainsi que la méditation philosophique ouvrent sur un univers intérieur et un questionnement sur le sens à donner à « tout cela ».
La rencontre avec soi-même — qui n’a rien à voir avec Skype ou Face Time — sera, espérons-le, une percée de l’être et l’entrée graduelle dans une autre dimension. Au fil des semaines qui nous attendent, toute une gamme d’émotions sera au rendez-vous. C’est en ce moment que le retour vers notre centre véritable deviendra un refuge. Heureux celui et celle qui habite déjà son cœur.
Être dehors
Dans la période actuelle de pandémie, être dehors c’est s’exposer à la mort. Restez chez vous ! Entendons-nous. C’est le nouveau mantra Covid-19.
Mais, pour celui qui est hors de soi, quel est le sort qui l’attend ? Suivons Maurice Zundel sur cette voie.
[…], « Être dehors ou être mort, c’est une seule et même chose. Se laisser porter par sa biologie ou être mort, c’est une seule et même chose.
C’est pourquoi la majorité des hommes sont déjà morts, parce qu’ils n’ont pas vaincu la mort, parce qu’ils sont livrés aux forces aveugles qui sont à l’œuvre dans l’univers. Ils sont déjà morts parce qu’ils ne se sont jamais rencontrés eux-mêmes, parce qu’ils n’ont pas eu accès à la Vie de leur vie. Ils sont déjà morts parce qu’ils ne sont pas entrés dans cette communion avec la présence qui est le cœur et la clé de leur intimité. Ils sont déjà morts parce qu’ils ne sont pas devenus une source et une origine, parce qu’ils n’ont rien créé, alors que l’homme n’est homme qu’au moment où il devient un créateur et de soi-même et de l’univers, en offrant à Dieu le berceau vivant d’un cœur transparent à sa lumière.1
Un silence inquiétant
La crise du covid-19 apporte son lot de perturbations. Certains voient leur capacité de concentration diminuée plus qu’à l’habitude, ce qui n’aide en rien les périodes de méditation. Si c’est votre cas, ne vous découragez pas. Votre réaction est normale, car le stress et l’anxiété affectent justement les zones du cerveau responsables des capacités d’attention et de la mémoire. Les distractions externes prennent le dessus et à la perte momentanée des repères quotidiens rassurants ajoutent à la désorganisation du quotidien.
Quand la menace s’avère sérieuse et durable, la réaction de défense accentue encore plus la perte de capacité d’attention vers autre chose que la recherche de solutions pour assurer sa survie.
Certains sont plus sensibles à l’ambiance anxiogène, le réflexe de repli sur soi prend le pas sur celui de l’ouverture. Le stress et l’anxiété n’ont pas la même emprise sur les individus. Le confinement par exemple ne prendra pas la même signification et l’impact de la solitude imposée sera différent selon les personnes.
Un lecteur me confiait la semaine dernière que le silence inattendu lui paraissait suspect et même inquiétant. Son attention était alors dirigée vers la recherche d’un bruit quelconque. Le silence nouveau après la tempête de bruits dont nous sommes habitués, ressemble à ce qui se passe après le fracas d’un ouragan ou le bruit des armes quand l’affrontement est terminé. Le silence devient subitement assourdissant. C’est un silence lourd d’affliction et porteur d’inquiétudes que les proches de Jésus ont sûrement vécu le soir du Vendredi saint et les jours suivants.
Nous portons une responsabilité collective
Qui a hâte de retourner à la frénésie des mois passés, aux bouchons sur les routes, aux horaires fous, bref, à la vie déséquilibrée ? J’aime penser que le retour ne sera pas un retour à la névrose d’avant la pandémie. J’avoue que je suis inquiet de ce retour à la normale dont les politiciens et les économistes nous parlent tous les jours. La normalité est un concept élastique, un mot-valise qui enferme le meilleur comme le pire.
N’oublions pas que nous avons provoqué collectivement cette crise. Cette pandémie, comme les autres auparavant, prennent racine dans notre système économique, basée sur la surconsommation de masse et le profit pour le petit nombre. Ce système, qu’il soit privé ou étatique, génère l’iniquité à l’échelle mondiale. (Et non ! Ce n’est pas le Panier bleu qui va changer cet ordre des choses — même si c’est un pas dans la bonne direction). Ici les mots de Blaise Pascal font toujours écho :
« Tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre. »
Nous ne sommes pas tous égaux
La pandémie est une période limite. Un temps où la mort rôde et menace chacun et chacune, mais de façon inégale. Richesse et pouvoir sont des alliés qui ignorent les affres de la survie. Le repli, le confinement ne se vivent pas de la même manière que l’on soit riche ou pauvre. Les plus fragilisés de la société sont encore plus exposés à la violence domestique qui n’en est que plus sournoise. Une élite fait présentement de grandes bouchées du malheur des autres. L’inquiétude des populations est pour eux et leurs portefeuilles un baume. Les réserves alimentaires, les médicaments et les accessoires de premier ordre leur appartiennent.
Transfiguration
Pendant ce temps, la vie ralentie des confinés tranchent avec l’ardeur des soignants et des gens des services essentiels. Ces derniers partagent l’inquiétude et le surmenage pour sauver le plus de vies possible et nourrir la population. Notre gratitude est le pain que nous pouvons offrir à ceux et celles qui répondent à l’appel de service.
La gentillesse est fille de l’infinie Bienveillance et par la même, source de la mémoire heureuse.
Imaginez un court instant, un monde où la gentillesse serait absente. Imaginez que durant cette période de pandémie les journaux ne relatent pas les nombreuses initiatives généreuses dans nos communautés.
Qu’adviendrait-il de notre monde ? Le plus aride des désert serait un oasis en comparaison de notre quotidien vide d’humanité.
Ne sur-estimons pas la gentillesse
En cette période trouble, ne sous-estimons pas la gentillesse. Elle est le bouclier contre l’égocentrisme. Elle possède la puissance de transfigurer notre humanité maladive.
La gentillesse a une origine noble, elle vient du cœur, du centre notre être où son nom est inscrit en lettres de feu.
Elle transcende le temps, traverse les générations et répare tant les blessures que les fautes passées par manque de générosité.
Des gestes de bonheur, des gestes heureux faits par nos ancêtres réverbèrent encore jusqu’à nous afin qu’à notre tour nous transmettions ce message angélique : « Tu es important pour moi ». Ainsi, l’amertume venant d’un passé lointain dû à un manque d’accueil pâlit grâce au geste attentionné que nous posons aujourd’hui.
La résurrection du Christ en cette période trouble
Alors, quel serait le sens particulier de la résurrection du Christ en ce temps trouble ?
La résurrection et le silence m’apparaissent soudés, Lumière et Silence (le grand Silence se distingue du silence psychique) sont les dimensions d’une réalité tout autre. Impossible à percer par la raison seule, le mystère s’appréhende, se laisse approcher par l’intelligence du cœur. Devant le trouble, l’esprit s’agite et s’embrouille. Le cœur sait les chemins de compréhension parce qu’il adhère au mystère.
Il serait erroné de ne penser la résurrection du Christ, qu’en termes historiques, et qu’aujourd’hui, Pâques ne serait qu’une commémoration nostalgique, d’un fait isolé survenu voici plus de deux mille ans.
En fait, c’est tout le contraire. La résurrection est l’état naturel de celui et celle qui suivent les pas du Jésus ressuscité. Le passage de la conscience ordinaire, matérielle, à une conscience cosmique exige néanmoins une intention, une direction vers la porte ouvrant sur la résurrection.
Et un grand Silence l’enveloppait
La résurrection est la conséquence de l’unité d’une personne qui a assumé son entière humanité, pour la transcender à la manière dont le Maître nous l’a enseigné. Lorsque l’on relit avec attention les jours qui ont précédé la mise au tombeau de Jésus, nous voyons qu’il a démontré une attitude d’unité avec son Père. Un grand Silence l’enveloppait, il y puisait ses brèves et dramatiques paroles. Il n’y avait aucune trace de dualité en lui avant et durant la Cène, ou lors de sa comparution au tribunal romain. Il se tenait debout, humble et concentré, immergé dans la prière et le Silence, au milieu des Ténèbres qui l’enserrraient, victorieuses. L’amour seul témoignait de son appartenance au Royaume.
Le premier langage de Dieu est le silence, nous dit Jean de la Croix. C’est aussi notre langue maternelle.
Méditer pour passer du confinement à la résurrection
Méditer, c’est sortir du confinement.
Maintenant, établissons ensemble quelques liens avec la méditation. Dans la tradition chrétienne, nous appelons la méditation « la prière silencieuse ou la prière du cœur ». C’est la pratique du cœur centrée sur le Christ en union avec l’Esprit Saint.
Méditer, la plupart d’entre vous le savent par expérience, est le passage d’un état de dispersion à un état d’unité. En terme spirituel, cette union est l’état Christique. Cette transition nous la faisons à chaque fois que nous demeurons silencieux avec l’intention d’être présent et présente à l’Esprit Saint. Nous ajustons notre esprit à l’Esprit du Ressuscité. Cela n’est pas un fait ésotérique, mais une expérience de renaissance, vécue de plus en plus en profondeur avec l’Esprit du Christ en nous.
Est-ce possible ?
Comment cela est-il possible ? Permettez que je ne réponde pas à cette question. Je préfère garder intact le mystère de cette union. Tenter de donner une explication ne viendrait que d’un moi qui ne veut pas s’effacer devant l’ineffable.
Par contre, Jésus nous a déjà et définitivement donné la réponse avant de quitter notre monde physique quand il a dit que, l’Esprit Saint serait avec nous, afin que nous ne soyons pas abandonnés à nous-mêmes dans ce monde inhospitalier. C’est la raison pour laquelle j’ai la certitude que, quelle que soit la méthode de méditation ou de prière que nous ayons choisi, avec notre sensibilité et notre environnement culturel d’origine ou d’adoption, l’Esprit Saint est à l’œuvre. Il s’agit de consentir à le laisser nous transformer selon sa nature.
Le Cénacle du cœur
Nous avons en nous cette aspiration à la plénitude,
à la résurrection qui transcende le cycle
de la renaissance et de mort et du désir. ²
Laurence Freeman, o.s. b.
Nous sommes tous et toutes soumis à l’intranquillité. Cependant, il existe une sortie à cet état. Il y a un point particulier, situé dans le cœur humain, dans ce point précis, se trouve un lieu tranquille. Appelons-le, le Cénacle du cœur. En cet endroit, la souffrance du monde est absorbée par l’Amour. Nul trouble, nulle souffrance, aucune situation mêmes les plus atroces, qui se refusent à notre entendement, n’ont de prises dévastatrices.
C’est, je crois, en ce lieu saint en nous, et qui est accessible, que la résurrection se prépare. D’ailleurs, elle fait plus que se préparer, elle s’annonce également. Des signes précèdent cet état hors de l’ordinaire.
Traces
Des voiles se déchirent et la Lumière entre. Alors la conscience s’élargit, s’approfondit. Le sacrifice de l’ego ouvre sur une énergie nouvelle et entièrement autre. Des positions tenues fermes jusqu’ici lâchent et les obstacles tombent un à un, afin de servir librement l’Amour dans le monde.
Au cœur de l’intranquillité, un sentiment de paix s’installe à demeure. Ces quelques traces (il y en a d’autres) sont des séismes personnels qui font rouler la pierre qui nous tenait enfermer dans le monde.
Parce que cette mise au tombeau existentielle dure plus que trois jours, l’Esprit Saint, Consolateur et Protecteur, nous enveloppe de ses deux ailes.
Taire les rumeurs du monde
Lorsque pour entendre le chant du Silence, nous faisons taire les rumeurs du monde qui résonnent en nous, et que nous restons immobiles et confiants dans la tourmente, l’Amour fait son œuvre dans ce point secret du cœur, qui n’est autre que la matrice de la résurrection.
Mais un obstacle majeur est présent, et c’est la peur. Le père John Main nous le dit ainsi :
Il serait difficile, je présume, de déterminer ce que — de la mort ou de la résurrection — les gens redoutent le plus. Mais, dans la méditation, nous nous défaisons de toutes nos peurs parce que nous nous rendons compte que la mort est mort à la peur et que la résurrection est naissance à une vie nouvelle.3
Naître de l’Esprit, une seconde naissance
Les enseignements originaux venant d’horizons différents (bouddhique, Indien, soufisme, chrétien, et plus encore) parlent du second corps de gloire. Il se prépare dès la deuxième naissance, celle de l’Esprit. La gestation de l’Esprit demande un corps nouveau. Si au départ, le potentiel de croissance de l’homme est physique et psychique, avec la deuxième naissance, c’est le pneuma qui se développe, et son enveloppe est faite de Lumière. C’est ainsi qu’il est dit, qu’on ne peut mettre du vin nouveau dans une vieille outre sans qu’elle se briseMatt. 9,17 .
Chacune des cellules de notre corps répond à l’affliction et à la joie. Et la santé (qui est le salut en terme religieux ou spirituel) est reliée à la joie. Il n’y a pas d’organe spécifique de la joie. Elle est donnée, c’est une grâce qui irradie le corps en entier. Et ce n’est pas un hasard ou un accident de parcours, si la joie vient du détachement et en même temps du consentement à l’amour. Naître de l’Esprit pour ressusciter, exige comme toute naissance, de mourir à ce qui est ancien.
Un dernier point qui malheureusement serait trop long à développer ici : la résurrection du Christ ne concerne pas uniquement l’homme et son devenir. Mais, elle irradie sur toute la création pour la transfigurer à l’image du Créateur. La résurrection Pascale est cosmique.
Je vous souhaite…
Nombre de mystiques ont chanté cet hymne à la Résurrection jusqu’à aujourd’hui. Ils ont en commun à travers les contrées et les âges, ce même langage de l’Esprit.
Je vous souhaite à toute et à tous une résurrection qui continuera à illuminer le monde, mais dans l’attente, tenons-nous sous la lumière de l’Éternel.
Joyeuses Pâques.
Écoutons ensemble – Margaret Rizza – You Are the Center
Afin de prolonger la réflexion
¹. Maurice Zundel, Vie, mort, résurrection, Québec, Anne Sigier, 4e impression, 1998, 165 p.
². Laurence Freeman, «Revue de la Communauté mondiale de méditation », éd. Française, 2011-2, p. 1-4
³. John, Main. Le chemin de la méditation, Montréal, éd. Bellarmin, 2001, 189 p.
Soyons solidaires —Vous pouvez vous procurez tous les livres cités à cette adresse : Les libraires indépendants
Lecture complémentaire :
Cynthia, Bourgeault, Centering Prayer and Inner Awakening (2004), et The Wisdom Jesus (2008)
La série de cinq articles Vous êtes la lumière du monde
C’est vrai que je suis plus « éparpillée » présentement, mais c’est mieux cette semaine-ci. J’essaie de méditer par des blocs plus courts, ce qui semble mieux m’apaiser.
Mais les mots justes pour la résurrection me font du bien, Pâques ne sera pas pareil, mais somme toutes, une expérience différente de laquelle nous sortirons grandis je pense.
Merci beaucoup Lionel, joyeuses Pâques à vous aussi!
Quel texte rempli de sagesse et d’une réflexion sur un vécu dont je vous envie parfois même si je sais le prix qu’il en coûte.
Je pensais justement à vous dans mon temps passé avec le Seigneur ce soir. J’entendais vos paroles de certaines de nos rencontres passées résonner à nouveau en moi dans la souffrance que je tentais de remettre au pieds de sa croix.
Merci pour ce texte que je relirai plusieurs fois tellement il est riche de réflexions.
Que votre Pâques soit belle et lumineuse.
Bonne suite et au plaisir de se retrouver bientôt !
J’ai besoin de méditer mais je ne sais pas trop comment. J’espere Lionel que vous donnerez des cours de méditation chretienne plus près de laval. Je crois vraiment que revenir à la source durant ce confinement vas rester pour arrêter d’etre Dans la surconsommation. Merci beaucoup pour ses belles réflexions. Que l’esprit saint nous guide et joyeuses Pâques.
Une réflexion sur la résurrection autre que ce qu’on nous a enseigné, voici le temps de saisir tout le sens. J’aime mon lieu tranquille, le cénacle du coeur(Laurence Freeman). La mėditation m’aide à le garder
intact. Après le confinement où en sera l’humanitė??? Nos rencontre me manquent…mais le retour sera
Encore plus lumineux.
Merci Lionel
Joyeuses Påques
Bonjour Lionel et à notre petite communauté (je pense à vous 🌟)
Un très beau texte et comme toujours, matière à réflexion! Merci, pour lien vers la musique de l’âme de Margaret Rizza. Trouver le silence, n’est pas chose facile, sans pratiquer à chaque jour sa connexion avec la terre-mère. Ton texte me porte à la réflexion suivante : pendant et l’après confinement, qu’est-ce que j’aurai travaillé et changé dans ma vie intérieure et extérieure pour pouvoir réssusciter et faire une différence dans le nouveau monde que nous souhaitons tous !
Merci Lionel et au plaisir de nous rencontrer à nouveau!
Merci d’offrir cet article qui émane l’espérance.
Le temps et la précision accordés à nous livrer par la justesse et le chemin de tes mots, a ouvert chez moi un ressenti plus subtil vis-à-vis le grand silence et de saisir avec plus de clarté ce qui se manifeste quand je le rencontre.
Je suis reconnaissante envers cette action généreuse.
Merci Lionel pour cette belle occasion de réflexion.
Effectivement, cette période « sur pause » est pour nous les chanceux en pays riches, une occasion en or de retrouver notre équilibre. Les outils sont en nous, encore faut-il cheminer vers eux.
J’espère que nous saurons nourrir cette voie cardiaque qu’est l’intelligence du coeur et que nos actes témoigneront d’une nouvelle naissance vers une vie plus noble.
Fraternellement